Voiture sans permis : quid de l’entretien et du contrôle technique ?
Environ 305 000 voitures sans permis (VSP) circulent dans l’Hexagone. Vous avez récemment acheté ce type de véhicule, ou vous y songez sérieusement ? Quelques questions pratiques sont à se poser : À quelle fréquence allez-vous devoir passer la révision ? Quelle est la réglementation en vigueur concernant le contrôle technique (CT) de ces voitures ?
Révision des voitures sans permis : quel intervalle respecter ?
Sur une auto classique, le délai conseillé entre deux révisions est généralement de 15 000 à 20 000 km, ou deux ans (une fois la première de ces deux échéances atteinte). Sur une voiture sans permis, comptez trois fois moins. Il est recommandé d’effectuer cet entretien tous les 5 000 km, ou au bout d’un an.
Le saviez vous ?
La révision, non obligatoire, mais…
Si cet entretien est optionnel, il est utile à plus d’un titre. Tout d’abord, il permet d’anticiper les petites pannes, pouvant, à terme, mener à des défaillances beaucoup plus coûteuses. Vous augmentez de la sorte la durée de vie de votre auto, tout comme votre sécurité et celle des autres usagers de la route. Faire réviser votre voiturette, c’est aussi préserver la garantie constructeur ! Pensez-y…
VSP : quels points de contrôle lors de la révision ?
Comme pour les autres automobiles, la révision d’une voiture sans permis implique :
L’inspection des ampoules de phares, des rétroviseurs et des balais d’essuie-glace pour s’assurer de leur bon fonctionnement.
Le contrôle des pneus et des plaquettes de frein pour jauger leur état d’usure.
Le contrôle des liquides (huile moteur, liquide de frein, liquide de refroidissement…) et leur mise à niveau.
Le contrôle de la courroie de transmission, de la batterie, des amortisseurs, etc.
Cet entretien est aussi l’occasion de vidanger l’huile moteur et de remplacer les filtres (filtre à carburant, filtre à air, filtre à huile…). Pour une révision en bonne et due forme, rapprochez-vous de l’un des partenaires d’idGarages.
Contrôle technique des voitures sans permis : que dit la loi ?
Comme les deux-roues et trois-roues motorisés, les voiturettes sont soumises, depuis cette année (2024), au contrôle technique périodique. La mise en place de cette mesure est progressive. Vous pouvez actuellement être concerné ou non, en fonction de l’année de mise en circulation de votre auto :
En 2024, seules les VSP immatriculées avant 2017 doivent se soumettre aux exigences du contrôle technique.
En 2025, ce sera au tour des VSP immatriculées entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2019.
En 2026, elles seront rejointes par les modèles immatriculés entre le 1er janvier 2020 et le 31 décembre 2021.
Le saviez vous ?
Date et intervalle des contrôles
Le contrôle technique de votre VSP doit être effectué dans les six mois précédant son quatrième anniversaire, puis renouvelé tous les trois ans (deux ans pour les autres voitures).
Contrôle technique des VSP : combien de points de contrôle, quid des niveaux de défaillance ?
Le nombre de points de contrôle est fixé à 78 (133 pour les voitures classiques), avec un total de 165 défaillances possibles (613 pour les autres voitures). Comme pour ces dernières, il existe trois niveaux de défaillance :
Défaillance mineure : anomalie nécessitant une réparation, mais n’affectant pas directement la sécurité (faible jeu dans la colonne de direction, légers éclats sur le pare-brise, par exemple).
Défaillance majeure : défaut susceptible de compromettre la sécurité ou d’avoir une incidence sur l’environnement (freins présentant des signes d’usure excessive, émissions dépassant les limites légales…).
Défaillance critique : défaut présentant un danger immédiat pour la sécurité (fuite de liquide de frein, affaiblissement de la structure du châssis, etc.).
Pour rappel, les défaillances majeures et critiques exigent une contre-visite.
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Les trois points clés à retenir sur les voitures sans permis :
La révision des VSP est conseillée tous les 5 000 km ou tous les ans.
Le contrôle technique des VSP est devenu obligatoire en cette année 2024.
Il ne concerne pas tous les véhicules : sa mise en place est progressive jusqu’en 2026 (suivant les dates de mise à la route).
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